L’Eglise du
village
Sa
construction remonte à 1540,
une partie à 1580 et une autre à 1630.
Seule la tour date de
1557 : construite en briques rouges, la partie décorative compte peu (opus incertum) et les fondations
sont en grès ferrugineux.
Le reste de l’édifice construit sur le site d’un sanctuaire
primitif et détruit par les guerres de religion à la fin du XVIème siècle, a été
presque entièrement
réédifié
en 1922.
De 1860 à
1914, la Flandre suit le mouvement
général en édifiant des églises de pur style gothique ou de pur style roman
conçues sur le plan basilical ou en forme de croix latine avec bas
côtés.
Ainsi, entre ces deux dates,
40 églises au nord de la Lys furent reconstruites en
" néogothique " ou en "
néo-roman".
Celle de Saint Jans Cappel,
élevée sur les restes d’une église à deux nefs, est un
pastiche néogothique, édifié en 1883/1884 après qu'elle commençat à
tomber en ruine vers 1880.
En partie ruinée par les
huguenots, puis par les gueux, elle fut réparée chaque fois.
Entre 1903 et 1910, Michel de
Crayencour fit ajouter 2 chapelles, chacune dédiée à ses femmes toutes deux
décédées prématurément.
La première partie est adossée
au clocher. Trois nefs sont couvertes par un toit à deux versants.
La deuxième partie est à deux
nefs.
Elle offre 300
m² de superficie. Il est impossible de restaurer ou d’agrandir ce
bâtiment. Il convient donc de reconstruire sur le même emplacement en s’appuyant
sur le clocher.
La Légende de la
Tour :
Elle serait née d’un serment prononcé, en pleine mer et en pleine tempête par deux
frères marchands cappelois qui n’avaient pas le pied marin.
Effrayés par les éléments déchaînés
les deux riches négociants avaient promis d’édifier une église à l’emplacement de l’ancienne chapelle
Saint Jean, s’il leur arrivait de remettre pied sur la terre ferme et accueillante de leur
Flandre natale. La Providence les entendit. Ils tinrent parole.
La tour de Saint Jean Baptiste en témoigne encore
de nos jours. Ce qui accrédite cette histoire est la présence d’un lapin, ou plutôt d’une
effigie de lapin que l’on trouve dans la tour.
Or lapin se dit en flamand Keun . Nos deux
héros s’appelaient Dekeunynck
.
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