La Commune de Saint Jans Cappel

  Elle porte le nom de Saint Jans Cappel parce qu’une chapelle dédiée à Saint Jean Baptiste a été le berceau de la localité.

En 1560, on l’appelle dans les documents : Joannis Capella .

Elle faisait partie autrefois de la châtellenie de Bailleul.

L’origine du village remonte vraisemblablement à l’évangélisation de la Morinie, c’est à dire de la Flandre Flamande et du boulonnais par Saint Fuscien et Saint Victorin au III ° siècle. Il semble toutefois difficile de dire lequel des missionnaires a contribué à la christianisation de Saint Jans Cappel. C’est en tout cas ce qui provoqua un premier regroupement de population autour de la chapelle primitive.

En 1834, la statistique archéologique relève deux seigneuries dans la localité : celle du Mont Noir ( Swartenberg ) et la seigneurie de la tombe.

Pour la reddition de la justice, Saint Jans Cappel dépendait de Bailleul ( siège présidial).

Son étendue est de 795 ha dont : 400 en terres à labour, 250 en prés, 80 en bois.

La terre y est fertile et donne une luxuriante végétation. Les productions sont le blé, l’avoine et le houblon qui, à certaine années, a fait la richesse du pays.

Saint Jans Cappel est situé au pied du Mont Noir (qui culmine à 131m de hauteur), dans une vallée baignée par les Becques qu’alimentent les eaux de la montagne.

La population est composée de cultivateurs et de gens de métiers : charpentiers, maçons, qui vont travailler dans les villages voisins, et d’un certain nombre de tisserands faisant la toile à la main à domicile.

Saint Jans Cappel après avoir appartenu au diocèse de Thérouanne, fut après 1559, attribué au diocèse d’Ypres jusqu’au Concordat de 1802, puis au diocèse de Cambrai, puis enfin au diocèse de Lille en 1913.

C’est au traité de Nimègue que Saint Jans Cappel fut définitivement rattachée à la France.

En 1789, sous la Révolution, on raccourcit le nom en "Scapel" car le nom de Saint Jans Cappel fût jugé trop clérical par les républicains.

Cependant, l'appellation d'origine reprit bien vite ses droits.

C'est également à cette période que le village prit son indépendance par rapport à la commune voisine de Bailleul.